Depuis le début du 17e siècle, la Chaux-de-Fonds constitue avec la ville voisine du Locle, un pôle horloger d'importance internationale. La région accueille de nombreuses manufactures horlogères parmi les plus prestigieuses du monde. On la surnomme d'ailleurs "la Métropole horlogère".
C'est en effet dans le secret de ses collines que naquit l'art de l'horlogerie, initialement pratiqué par des paysans qui occupaient ainsi la longue et calme saison hivernale.
La Chaux-de-Fonds voit naître sur son sol les plus grands horlogers de l'histoire, Daniel Jeanrichard en 1665 ou Pierre Jaquet-Droz en 1721.
L'horlogerie prend véritablement son essor au début du 18e siècle assurant le développement fulgurant de La Chaux-de-Fonds et du Locle. De nouveaux citoyens s'y installent originaires des cantons limitrophes, puis de France (beaucoup de huguenots fuyant l'édit de Nantes) et plus tard d'autres pays européens (du Sud et de l'Est). D'autres secteurs émergent, tels que la microtechnique, la mécanique et l'électronique.
Le "Haut" du canton comprend vite son intérêt à proposer aux entreprises qui s'y installent une main d'œuvre hautement qualifiée. Il investit dans la formation très pointue de sa population et ouvre une Ecole technique réputée qui transmet un savoir centenaire aux apprentis horlogers des fabriques de la région (cette école technique propose aussi des filières de formation dans l'automobile, l'électroplastie, l'électrotechnique/électronique, l'informatique, la mécanique, la microtechnique et le multimédia).
Aujourd'hui, les entreprises horlogères de ce que l'on appelle l'Arc jurassien (Le Locle, La Chaux-de-Fonds, Neuchâtel, Bienne, et Soleure) ou "Watch Valley", emploient environ 32'000 personnes. Avec l'industrie chimique, l'horlogerie est le secteur qui exporte le plus de Suisse et sa croissance s'accélère chaque année.
Musée international d'Horlogerie
Avec sa collection riche de plus de 4000 pièces, le MIH de la Chaux-de-Fonds est le plus important musée spécialisé dans l'horlogerie au monde.